Le poisson utilisé pour fabriquer le surimi est bien loin d'être "trop fragile pour être exploité commercialement" puisqu'il s'agit de colin (ou lieu noir, aussi appelé goberge au Québec), donc de la famille de la morue et de l'églefin, et que vous pouvez par conséquent parfaitement préparer comme de la morue si vous le trouvez en filets. C'est un poisson maigre, au goût neutre, et qui a pour particularité de prendre le goût des assaisonnements qu'on lui ajoute. Pour devenir surimi, il subit une transformation importante selon une méthode de conservation qui n'a pas été "inventée par un Français dans les années 80", mais créée par les Japonais au XVIIe siècle pour permettre à l'époque et à la base de consommer le poisson plus longtemps même une fois la saison de pêche terminée. Encore sur le bateau, le poisson est vidé, étêté et sa chair mixée avec celle des autres filets, puis fortement pressée et lavée à grande eau douce. On élimine ainsi le sang, le gras et les enzymes, avec pour résultat une chair de poisson maigre, sans aucun goût et très pauvre en lipides. Mais ce n'est pas tout et le cauchemar n'est pas encore terminé : une fois à terre, on lui ajoutera une quantité assez impressionnante d'additifs divers et variés et, cerise sur le gâteau (ou sur le sundae si vous préférez), pour lui donner une belle couleur "naturelle" de crabe cuit bien frais, on le passera au paprika (désépicé en plus, hein, des fois que le goût du paprika s'y loge !). Cette malheureuse gabegie de poisson est ensuite étalée en fines couches, cuite à la vapeur, et pour terminer modelée pour lui donner la forme voulue avant de la pasteuriser, de l'emballer et de vous l'expédier dans votre assiette. Alors bon c'est sûr que ça reste une bonne source d'oméga 3, mais côté saveur naturelle on repassera. Personnellement, tout ce gâchis aurait plutôt tendance à me couper l'appétit et je préfère utiliser du crabe frais ou carrément m'en passer. Mais bon. À chacun son sale goût, comme on dit
Bonjour,
le surimi a été inventé par un Français dans les années 80. Il avait proposé son invention à des industriels Français qui l'ont envoyé bouller! Les japonais ont vite compris l'intérêt de ce nouveau produit, et ils ont obtenu le brevet! Bref, le surimi est en fait de la chair de poisson blanche, trop fragile pour être commercialement exploité, à laquelle il est ajouté des saveurs (chimiques) crabe, coquille st Jacques, ....
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Invité
Le poisson utilisé pour fabriquer le surimi est bien loin d'être "trop fragile pour être exploité commercialement" puisqu'il s'agit de colin (ou lieu noir, aussi appelé goberge au Québec), donc de la famille de la morue et de l'églefin, et que vous pouvez par conséquent parfaitement préparer comme de la morue si vous le trouvez en filets. C'est un poisson maigre, au goût neutre, et qui a pour particularité de prendre le goût des assaisonnements qu'on lui ajoute. Pour devenir surimi, il subit une transformation importante selon une méthode de conservation qui n'a pas été "inventée par un Français dans les années 80", mais créée par les Japonais au XVIIe siècle pour permettre à l'époque et à la base de consommer le poisson plus longtemps même une fois la saison de pêche terminée. Encore sur le bateau, le poisson est vidé, étêté et sa chair mixée avec celle des autres filets, puis fortement pressée et lavée à grande eau douce. On élimine ainsi le sang, le gras et les enzymes, avec pour résultat une chair de poisson maigre, sans aucun goût et très pauvre en lipides. Mais ce n'est pas tout et le cauchemar n'est pas encore terminé : une fois à terre, on lui ajoutera une quantité assez impressionnante d'additifs divers et variés et, cerise sur le gâteau (ou sur le sundae si vous préférez), pour lui donner une belle couleur "naturelle" de crabe cuit bien frais, on le passera au paprika (désépicé en plus, hein, des fois que le goût du paprika s'y loge !). Cette malheureuse gabegie de poisson est ensuite étalée en fines couches, cuite à la vapeur, et pour terminer modelée pour lui donner la forme voulue avant de la pasteuriser, de l'emballer et de vous l'expédier dans votre assiette. Alors bon c'est sûr que ça reste une bonne source d'oméga 3, mais côté saveur naturelle on repassera. Personnellement, tout ce gâchis aurait plutôt tendance à me couper l'appétit et je préfère utiliser du crabe frais ou carrément m'en passer. Mais bon. À chacun son sale goût, comme on ditJPIER
Bonjour,le surimi a été inventé par un Français dans les années 80. Il avait proposé son invention à des industriels Français qui l'ont envoyé bouller! Les japonais ont vite compris l'intérêt de ce nouveau produit, et ils ont obtenu le brevet! Bref, le surimi est en fait de la chair de poisson blanche, trop fragile pour être commercialement exploité, à laquelle il est ajouté des saveurs (chimiques) crabe, coquille st Jacques, ....
félicia
C'est du faux crabe en bâtonnets, qu'on trouve en général sous forme surgelée. C'est bon dans les salades etc....